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Question I
Le fait
qu’il ait ressuscité des morts est-il une preuve
que Jésus est le fils de Dieu?
Réponse
Cela ne saurait être une preuve car la
Bible elle même nous cite le cas
d’Ezéchiel,
d’Elie,
d’Elisée
et de Jésus lui même qui
ont chacun, ramené à la vie un certain nombre de
morts.
On peut noter, ici, que l’affirmation de
Paul et
de Jean
selon laquelle "Jésus est le premier des
ressuscités" est une erreur grossière puisque des
milliers de morts ont été ressuscités
avant sa venue
Par
ailleurs, on ne peut pas parler, dans le cas de Jésus, d'une
résurrection en un corps "spirituel" puisque, selon Luc, le
fils de Marie aurait dit aux apôtres: "Voyez mes mains et mes
pieds, c'est bien moi. Touchez-moi et voyez, un esprit n'a ni chair ni
os, comme vous voyez que j'en ai.
Il leur dit: "Avez-vous quelque chose à
manger? "Ils lui présentèrent un morceau de
poisson grillé". Il le prit et le mangea devant eux!"
Question II
Jésus
est-il le fils de Dieu parce qu'il n'a jamais
péché alors que le Coran dit, à propos
de Mohammed (sbAsl):
[Nous
t’avons, en vérité, assuré
une victoire éclatante afin que Dieu te pardonne tes
péchés commis ou à commettre,
achève de te combler de Ses bienfaits et te dirige dans une
voie droite] (Le
Coran, sourate la victoire éclatante (n°48):
versets1-2)
Réponse
Il faut d'abord faire remarquer que, selon la
Bible, Jésus (sbAsl) s'est fait
baptiser par Jean-Baptiste
ce qui tendrait à faire croire qu'il avait des
péchés à se faire pardonner, le
baptême n'ayant pas d'autre but que la rémission
des péché.
En outre, Jésus a enseigné
à ses disciples la prière suivante:
"Pardonnez-nous nos péchés, comme aussi nous
pardonnons à ceux qui nous ont offensés".
Etant donné qu'il priait beaucoup, ainsi que nous l'apprend
la Bible, il est permis de penser qu'il a dû prononcer ces
paroles des milliers de fois, avouant ainsi qu'il avait besoin de
l'indulgence divine.
En ce qui concerne Muhammad (sbAsl), les
remarques qui lui sont adressées dans le Coran de la part de
son Seigneur sont une des preuves que le Prophète n'est
point l'auteur du Coran. En effet, si il en avait
été autrement, il ne se serait pas fait des
reproches à lui-même.
D'autre part, les exégètes
précisent que les remarques inscrites dans le Coran
à son passif ne sont pas des fautes (mêmes
mineures) comme il est évoqué dans certains
écrits. Prenons l’exemple du geste d'impatience
qui est décrit dans le verset ci-dessous:
[Le
Prophète s'est renfrogné et il s'est
détourné parce que l'aveugle est venu
à lui. Qui te dit: peut-être cherche-t-il
à se purifier ou à se rappeler en sorte que le
Rappel (le Coran) lui profite.
Quant
à celui qui se complaît dans sa suffisance (pour
sa richesse) tu vas avec empressement à sa rencontre. Or que
t’importes qu'il ne se purifie pas.
Et quant
à celui qui vient à toi avec empressement tout en
ayant la crainte, tu ne t'en soucies pas.
N'agis plus
ainsi! Vraiment ce Coran est un rappel-quiconque veut, donc, qu'il se
rappelle - consigné dans des feuilles honorées,
élevées et d'une pureté incomparable
gardées par des anges nobles et obéissants].(Le
Coran, sourate "il s'est renfrogné" (80): versets 1-16)
L’interprétation de ce geste
du prophète (sbAsl) en face du
musulman Ibn Oummi Maktoum ne peut que prouver, une fois de plus,
l’importance et la grandeur de l’amour
qu’a le prophète pour cette religion, qui
n’est qu’une invitation à un paradis
sans limite et un rejet d’un enfer sans fond.
En pleine discussion avec les grands responsables
de Qouraïch, espérant les convaincre de la
légitimité de l’installation de
l’Islam dans Mecqua, (donc le débat porte sur des
intérêts hautement stratégiques pour
l’Islam et sa communauté, et non pour des choses
futiles ou personnelles), le prophète (sbAsl)
a estimé que répondre plus
tard à la demande de son compagnon, était la ma
meilleure solution pour ne pas rompre la discussion engagée
avec les polythéistes de Koraïch. Mais Allah, Le
Législateur Suprême et La
Vérité Absolu intervient et met les choses
à leur place, même si la finalité et
les buts cherchés étaient les plus nobles et les
plus importants pour une communauté qui cherche à
s’installer.
En fait, nous savons que c'est Dieu
Lui-même qui a prémuni Ses envoyés
contre les vices et les a parés des meilleures
qualités.
Les prophètes ne peuvent donc
être coupables ni de polythéisme (ils n'adorent
tous que Dieu, l'Unique), ni de mensonge (ils ne disent que ce qui leur
a été révélé),
ni de falsification (ils transmettent fidèlement le message
dont ils sont chargés). De surcroît, la trahison,
la vilenie, l'insolence, l'impertinence, l'arrogance, la
stupidité, l'idiotie, la vulgarité de
caractère leur sont étrangères ainsi
que la laideur physique.
En revanche, ils sont tous dotés de la
véracité, de la véridicité,
de l'honnêteté, de l'intelligence, de l'intuition,
de la noblesse de caractère et de la beauté
physique.
Il tombe sous le sens, en effet, que, s'il en
était autrement, ils ne pourraient pas servir de
référence ni constituer l'exemple dans
l'observation de la loi divine qu'ils ont mission de transmettre au
reste des hommes.
C'est pourquoi il est difficile d'ajouter foi aux
accusations contenues dans la Bible sur les fautes graves ou les crimes
qu'auraient commis certains prophètes, accusations dont nous
donnons quelques exemples:
- inceste dont Loth (le Juste, la
paix soit sur lui) se serait rendu coupable avec ses deux filles et
dont seraient issus Moab et Amon eux-mêmes ancêtres
de Jésus
(la
paix soit sur lui)
- prétendues fréquentation
des prostituées et adoration des idoles par Salomon (la
paix soit sur lui) et sa mort
dans la mécréance bien que Dieu lui fût
apparu deux fois.
- fabrication par Aaron (la
paix soit sur lui) du veau d'or à l'intention des fils
d'Israël
demande adressée par Moïse (la
paix soit sur lui) à Dieu pour Lui dire de Se repentir du
châtiment qu'il voulait infliger aux enfants
d'Israël pour leur mécréance.
Selon la Bible, Dieu s'est repenti, mais au verset 35, on peut lire
qu'Il a tout de même châtié le peuple,
bien que selon Jacques,
«Il n’y a en Dieu ni changement, ni ombre de
variation»
On le voit donc, ces accusations, qui sont
monstrueuses pour le commun des humains, sont inqualifiables lorsqu'il
s'agit de prophètes: mais le meilleur défenseur
de ces derniers est Dieu Lui-même qui dit à leur
sujet:
[Nous avons
donné au Prophète Abraham: Isaac et Jacob. Nous
les avons tous deux dirigés.
Nous avions
auparavant dirigé Noé et, parmi ses descendants:
David, Salomon, Job, Joseph, Moïse, Aaron-Nous
récompensons ainsi ceux qui font le bien-Zacharie, Jean,
Jésus, Elie,-ils étaient tous au nombre des
justes-Ismaël, Elisée, Jonas et Loth. A tous Nous avons donné une
prééminence sur les humains, ainsi que plusieurs
de leurs ancêtres, de leurs descendants et de leurs
frères].
(Le
Coran, sourate les troupeaux (n° 6): versets 84-87).
Question III
Est-il vrai que ceux qui croient en
Jésus sont remplis de l'Esprit Saint et qu'ils ne sauraient
se tromper parce que Jésus aurait dit;
"ce n'est pas vous qui parlez, mais c'est l'Esprit de votre
Père qui parle en vous"?
Réponse
On peut lire dans la Bible:"Lorsqu'ils
eurent quitté Béthanie, Jésus eut
faim. Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla
voir s'il y trouvait du fruit; mais s'en étant
approché, il n'y trouva que des feuilles: car ce
n'était pas la saison des figues, puis Jésus
maudit le figuier qui se dessécha jusqu'aux racines".
On constatera, d'abord, que Jésus (que
la paix soit sur lui) qui,
d'après les chrétiens, était rempli du
Saint-Esprit et était même Dieu, ignorait la
saison des figues et n'a pas pu produire des fruits hors saison pour
calmer sa faim. De plus le figuier ne méritait pas la
malédiction divine, puisque c’est Dieu
qui a voulu que le figuier porte ses fruits en
été (juin-août) et
non pas pendant les autres
saisons !
On notera, ensuite, que Paul est sujet
à l'erreur comme il le reconnaît lui-même bien que
la Bible le dise rempli du Saint-Esprit et
directement inspiré par Dieu
Dans la 1ère
Epître aux Thessaloniciens,
Paul écrit ceci: "Car nous vous déclarons ceci de
la part du Seigneur, c'est que nous qui vivrons et qui serons
resté sur la terre, à la venue du
Seigneur, car le Seigneur lui-même descendra du
ciel, nous serons
enlevés tous ensembles avec eux dans les nuées.
Cependant Paul et les premiers chrétiens sont morts
depuis deux millénaires
et Jésus (la
Paix soit sur lui et sa Mère) n'est
pas encore descendu du ciel!
Autre erreur : Paul dit :
« Que toute personne soit soumises aux
autorités au-dessus de nous ; car il
n’y a pas d’autorité qui ne
vienne de Dieu ; et celle qui existent ont été
instituées par Dieu. Ainsi celui qui résiste
à l’autorité s’oppose
à l’Ordre que Dieu a établi »
Romains,
chapitre 13, verset 1
Dans ce cas
les autorités commumnistes nous ordonnent de ne pas croire
en Dieu et nous devrions leurs
obéir ! Dans
l’Islam (la Soumission à Dieu) c’est un
devoir d’obéir aux Autorités, tant
que celles-ci jugent avec les Lois de Dieu révélées
dans le sublime Coran. En effet, le
Prophète Muhammad a dit dans un
Hadîths : « Il n’y a
pas d’obéissance à qui que ce soit
lorsqu’il y a désobéissance au
Créateur » et Jésus,
l’avait déjà dit
avant lui (Matthieu 15/versets 3-9).
Mettons, maintenant l'accent sur la
vérité en ce qui concerne l'esprit de
sainteté dont le Coran [sourate
"les abeilles"(n°16), verset 102 et sourate "les
poètes" (n° 26), verset 193]
précise qu'il s'agit de l'Archange Gabriel et
évitons toute conjecture sur sa nature et sur son mode
d'intervention puisque que Dieu nous dit qu’Il ne nous en a
été donné que peu de science.
Question IV
L'islam est-il une mauvaise religion parce
qu'il prescrit la guerre sainte?
Réponse
Il faut,
avant tout, savoir que l'idée de "guerre sainte" est
mentionnée en maints passages de la Bible.
On lit, en effet, dans l'évangile de
Luc, ces propos de Jésus:
"Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont
pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et
égorgez-les en ma présence".
De son côté, Paul
écrit, dans l'Epître aux Hébreux:
"Que dirais-je? Ces prophètes qui, par
la foi, ont conquis des royaumes, ont été
vaillants dans la guerre et ont mis en fuite des armées
ennemies".
On peut encore, à propos de "ces
guerres ordonnées par Dieu" citer les Nombres:
"brûlez les maisons,.tuez tout mâle parmi les
petits enfants et toutes femmes mariées et gardez pour vous 32000 vierges", ou encore le Deutéronome:
"tu n'y laisseras vivre rien de ce qui respire".
Il importe, ensuite, pour ce qui est de la guerre
sainte prescrite par l'islam, de bien comprendre son fondement et les
conditions dans lesquelles elle peut être
pratiquée.
On est obligé, ce faisant, de ramener,
à des proportions plus justes, l'idée, solidement
ancrée dans certains esprits mais totalement
erronée, "d'une religion se propageant par
l'épée".
En effet, le Coran stipule clairement qu'il,
[Il
n’y a pas de contrainte en matière de religion](Sourate
la vache (n° 2): verset 256).
Pour Mouhammad (salut
et bénédictions d'Allah sur lui), pour ses
compagnons et pour ses prédécesseurs, il n'a donc
jamais été question d'imposer, par la force, la
foi en un Dieu Unique.
En revanche, il est autorisé, d'une
part, à combattre ceux qui l'empêchent ou tentent
de l'empêcher d'appeler les hommes à la
vérité en leur transmettant la
révélation qui lui a été
faite et, d'autre part - et cela semble naturel -, à se
défendre contre ceux qui, ouvertement ou de
manière sournoise, agissent contre l'islam ou ceux qui le
pratiquent.
On ne terminera pas sans souligner que,
même dans le cadre de la guerre, les combattants musulmans
sont astreints au respect de la personne humaine: il leur est interdit
de traiter, de manière dégradante, les captifs
tombés entre leurs mains et de tuer les femmes, les enfants,
les vieillards, les rabbins et les moines sauf si ceux-ci les
combattent les armes à la main.
Question V
Dans la
sourate qui porte son nom, Marie, la mère de
Jésus (que
la paix soit sur eux), est interpellée ainsi par ses
concitoyens qui venaient de s'apercevoir qu'elle était en
grossesse:
[Ô sœur d'Aaron, ton
père n'était pas homme de mal et ta
mère n'était femme de mauvaise vie]
(Le Coran, sourate Marie (n° 19): verset 28).
Certains y
voient un anachronisme et une erreur grave puisque le
prophète Aaron, frère du prophète
Moïse (la paix soit sur eux), n'était pas
contemporain de Marie qui ne pouvait donc pas être sa
sœur. Ou une confusion entre Marie, mère de
Jésus et Marie, la prophétesse, sœur
d’Aaron dont parle la Bible (Nombre, chapitre 20).
Qu'en est-il exactement?
Réponse
Rappelons que cette question fût
déjà posée du temps de
l'Envoyé de Allah. En effet, selon Al-Moughira ibn
Chou'ba, qui a dit: "Je suis allé à
Nadjrân (les chrétiens du Yémen) et ils
m'ont questionné en disant: "Vous lisez (dans la sourate
Marie) "Ô soeur d'Aaron" et cependant Moïse
a précédé Jésus depuis des
décennies!". Al-Moughira ibn Chou'ba dit: "Lorsque je suis
revenu vers le Prophète Muhammad - Allah le
bénisse et le salue - je lui posais la question et il me
répondit: " Ils (les juifs de cette
époque) se nomaient par les noms de leurs
prophètes et leurs saints qui les ont
précédé".
Rapporté par Muslim no 2135, Al
Thirmidi no 3155, Nasai no 11315, Ibn Hiban no 6250, Tabarani no 1983
et Imam Ahmed no 18226.
Les exégètes du Coran
mentionnent que Marie avait un frère qui
s’appelait Aaron, connu pour sa piété.
Rien n’infirme que Marie, Mère de
Jésus, ait un frère qui
porte le nom de son ancêtre le Prophète Aaron,
surtout qu’elle est issue de la Maison de Aaron par sa
nièce Elisabeth ((Luc, chap. 1, versets 5 et 36).
L’emploi du mot
« sœur » a pour but de
traduire la parenté spirituelle, la pureté des
mœurs ainsi que la
filiation par le sang. Cette parenté dans la foi est
mentionnée dans la Bible, dix siècles
après la mort du Prophète Aaron ; nous
lisons dans le livre de Néhémie :
« les Lévites donnaient aux enfants
d’Aaron les choses consacrées »
(chapitre 12, verset 47). Dans Matthieu (chapitre
12, verset 46) nous sont rapportées ces paroles de
Jésus : « Mais qui est ma
mère, qui sont mes
frères ? Celui qui fait la volonté de
Dieu, c’est celui-là qui est mon
frère, et ma sœur, et ma mère ! »
C’est en référence
à sa noble lignée et sa
piété que la mère de Jésus
a été interpellée ainsi.
Nous lisons dans la Bible qu’il y a
plusieurs femmes qui portent le nom de Marie, Mère de
Jésus : Marie sœur de
Moïse (Nombre 12/verset 1), Marie
mère de Jacques et de Joseph (Matthieu 27/verset
56), Marie femme de clopas (Jean 19/verset 25), Marie
mère de Jean (Actes des Apôtres
12/verset 12), etc. et il en est de
même pour beaucoup d’autres personnages de la
Bible.
En ce qui
concerne Marie la prophétesse, sœur
d’Aaron mentionnée dans la Bible (Nombres,
chapitre 20 et Exode, chapitre 15, verset20), il faut
savoir que ni le Coran et ni la tradition n’y font
allusion : il n’y a pas de femme prophète
en Islam, cette fonction n’étant
réservée qu’aux hommes.
(1)Quelle que
puisse être la véritable explication de
l'expression utilisée, on ne peut pas parler d'erreur dans
le cas d'un livre dont Dieu S'est porté garant et au sujet
duquel, comme nous l'avons mentionné au chapitre sur les
preuves de l'origine divine du Coran, le Très-Haut proclame:
[Que ne
soumettent-ils donc le Coran à une étude
approfondie? S'il venait d'un autre que Dieu, ils y trouveraient,
à coup sûr, de nombreuses contradictions]
(Le
Coran, Sourate "les femmes" (n° 4): verset 82).
Question VI
Dans le Coran (sourate n° 37, verset 147),
Dieu Le Parfait a révélé
à Son Prophète Mohammed: [Et
Nous l'envoyâmes ensuite (Jonas) comme prophète
vers cent mille hommmes ou plus]. Dieu ne
connaissait-Il pas leur nombre exact ?
Réponse
Un prophète est envoyé
vers un peuple pour une durée
déterminée, tel Mohammed dont l'apostolat
fût de 23 années. La population composant ce
peuple varie chaque jour à cause des naissances et des
morts. Dieu a voulu dire que le peuple de Jonas pendant toute la
durée de sa prophétie a varié entre
cent mille personnes ou plus, mais que ce nombre n'a jamais
été inférieur à cent mille.
Question VII
Rushdie, dans son livre les "versets
sataniques", prétend que deux versets inspirés
par Satan auraient été ôtés
du Saint Coran. Qu'en est-il exactement
?
Réponse
Ce fait historique est rapporté
dans les Hadiths (paroles du Prophète Mohammed)
rapportés par El-Bokhâri: "Alors que le
Prophète était prosterné devant Dieu
et qu'il recevait la Révélation, les
idolâtres qui étaient derrière lui
entendirent que l'intercession des trois plus grandes idoles
étaient agréées par Dieu"!
Si les Musulmans avaient ôté ces versets du Coran
, il aurait été logique de supprimer aussi le
Hadiths qui raconte cet évènement!
Les versets 19-20-23 de la sourate l'Etoile (53), nous expliquent que
les idolâtres ont cru entendre les passions que
suggéraient leurs coeurs: [Que vous
en semble des divinités, Lat et Uzza, ainsi que Manat, cette
troisième autre? Ce ne sont là que des noms que
vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah
n'a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne
suivent que la conjecture et les passions de leurs âmes,
alors que la guidée est venue de leur Seigneur.]
Enfin, dans la sourate le Pèlerinage (22), verset 52, Dieu
Le Très-Haut complète l'explication: [Nous
n'avons envoyé avant toi, ni Messager, ni
Prophète qui n'ait récité ce qui lui a
été révélé sans
que Satan n'ait souhaité (en arabe: "tamanna" qui signifie
"souhaiter une chose impossible") intervenir pour semer le doute dans
le coeur des gens au sujet de sa récitation. Allah abroge ce
que Satan suggère, et Allah renforce Ses Versets. Allah est
Omniscient et Sage.]
Question VIII
Dans plusieurs versets du Coran il est
stipulé que les cieux et la terre ont
été créés en six jours
(périodes).
Cependant, les versets 9 à 12 de la sourate les versets
détaillés(41) stipulent:
[Renierez-vous
l'existence de Celui qui a créé la terre en deux
jours, et Lui donnerez-vous des égaux? Tel est le Seigneur
de l'univers.
C'est Lui qui a fermement fixé des montagnes au-dessus
d'elle, l'a bénie, et lui assigna ses ressources
alimentaires en quatre jours d'égale durée. Telle
est la réponse à ceux qui interrogent.
Il s'est ensuite adressé au ciel qui était alors
fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez
tous deux, bon gré, mal gré." Tout deux dirent:
"Nous venons obéissants".
Il décréta d'en faire sept cieux en deux jours et
révéla à chaque ciel sa fonction. Et
Nous avons décoré le ciel le plus proche de
lampes (étoiles) et l'avons protégé.
Tel est l'Ordre établi par Le Puissant, L'Omniscient.]
On pourra comprendre 8 jours, ce qui serait une erreur.
Réponse
La science expérimentale a
prouvé que la roche qui compose les montagnes s'enfonce
à l'intérieure de l'écorce terestre
deux fois la hauteur des montagnes: la création des
montagnes fait donc partie intégrante de la
création de la terre.
Le Tafsir de Ibn Kathir (commentaire du Coran)
rapporte que les Compagnons du Prophète Mohammed
avaient expliqué que dans les 4 jours de la
fixation des montagnes et de la subsistance
étaient compris les 2 jours de la création de la
terre: ce que les sientifiques du XXème
siècle ont découvert 14
siècles plus tard!
Voici encore une preuve de plus que le coran est une
révélation du Seigneur de l'univers.
Voir le site www.islam-guide.com/fr/
(Les montagnes dans le Coran)
Question
IX
La polygamie, qui permet à
l'homme d'avoir jusqu'à quatre épouses, est-elle
le signe que, dans l'islam, la femme pâtit d'une condition
inférieure?
En ce qui concerne
le prophète Mohammad(sbAsl) la
polygamie particulière dont il a
bénéficié traduit-elle une
sensualité excessive de sa part et le
déconsidère-t-elle au regard des autres
prophètes ou de l'ensemble des êtres humains?
Réponse
La
polygamie était non seulement permise et universellement
pratiquée, mais encore elle n'a été
limitée par aucun texte religieux ou laïque. La
plupart des prophètes se sont mariés, chacun,
plus d'une fois, David et Salomon ayant même eu plusieurs
dizaines d'épouses.
En ce qui concerne la loi mosaïque, par
exemple, elle ne contient aucune trace d'interdiction ou de limitation
de la polygamie: au contraire, on peut lire dans le
Deutéronome.
"Quand tu sortiras à la guerre contre
tes ennemis, que l'Eternel ton Dieu les livre entre tes mains, et tu en
emmènes des captives. Et que tu vois parmi les captifs une
femme belle de figure, et tu la désires et veuilles
l'épouser. Tu la mèneras dans ta maison; elle se
rasera la tête et se fera les ongles. Elle ôtera
les vêtements de captivité, elle demeurera dans ta
maison et pleurera sa mère et son père un mois
durant; ensuite tu viendras vers elle, tu consommeras le mariage et
elle sera ta femme".
Ainsi que le fait remarquer, fort justement, le
Cheikh Rahmatoullah AL-HINDI dans
son livre « Manifestation de la
Vérité" que nous avons déjà
cité, aucune exception n'est faite ici, tout
Israélite, marié ou non, pouvant, s'il le
désire, épouser sa captive.
CONTRADICTION :
selon Matthieu, chapitres 19/verset 9 et
5/versets 31-32, Jésus aurait dit :
« Quiconque répudie son
épouse (sauf si ce n’est pour inconduite) et en
épouse une autre commet un adultère ».
C'est l'Islam qui, dans un souci de protection de
la femme et de réduction des abus dont elle
était, souvent, l'objet, a limité la polygamie et
fixé les conditions d'une union entre un homme et une femme.
Le polygame est ainsi, par ordre divin (Le
Coran, Sourate les "femmes" (n° 4): verset 3), astreint
à traiter équitablement ses deux, trois ou quatre
épouses et, s'il ne s'en sent pas capable, à s'en
tenir à une seule.
Quant à la femme, elle a le droit de
demander la monogamie à son prétendant: en cas
d'acceptation de celui-ci, cette clause devra être
stipulée dans le contrat mariage. En cas de refus, la femme
a la possibilité de renoncer à l'union.
De plus,
l'épouse peut, dans certains cas, demander le divorce et,
contrairement à ce qui se passait auparavant, n'est pas
seulement sous la menace d'une répudiation
unilatérale.
Soulignons enfin que, le divorce tel
qu’il est tracé par le Livre de Dieu (le Coran) et
explicité par le prophète Mohammed (sbAsl), est
soumis à des contraintes telles que l'épouse, ici
encore, a la possibilité, sous certaines conditions, de
conserver son domicile ou de retrouver son mari.
Pour ce qui est du prophète Mohammed (sbAsl), il faut
d’abord savoir qu’il est resté monogame
pendant le quart de siècle qu’il a
passé avec sa première épouse,
c’est à dire pendant qu’il
était à la force de l’âge
puisque, comme on le sait, il avait environ vingt-cinq ans lors de son
union avec Khadija (qu’Allah
l’agrée).
Ceci permet de mieux comprendre que la
sensualité-sur laquelle on aurait, du reste, rien
à dire dés lors qu’elle n’est
jamais sortie des limites fixées par Allah- n’a
été ni le seul ni même le plus
prépondérant des facteurs qui ont
marqué les autres unions qu’il a
contractées.
Une analyse sérieuse de ces
dernières fait apparaître que leurs motivations
initiales ou leurs conséquences finales furent,
essentiellement, d'ordre religieux, social, diplomatique ou, tout
simplement, humanitaire.
Il faut, pour se convaincre qu'il ne pouvait en
être autrement de la part du Sceau des Prophètes (sbAsl), il
n’y a pas à savoir qu'il n'a eu de cesse d'appeler
ses compagnons et tous les croyants à être les
plus affectueux avec leurs femmes, allant même
jusqu'à dire:
Abou Houraïra rapporte que
l’Envoyé de Dieu Mohammed (sbAsl) a dit:
«Ceux dont la foi est la plus
complète parmi les croyants sont ceux qui ont les meilleurs
caractères, et les meilleurs d'entre vous sont les
meilleures pour leurs épouses».
On conclura donc que, loin de
discréditer, sa polygamie particulière devrait
valoir au Prophète (sbAsl) un
surcroît de considération aux yeux de tous les
êtres humains, en commençant par ceux qui se
veulent les champions des droits de la femme.
[Et dis: la
Vérité est venue et l'erreur a disparu et
l'erreur est destinée à disparaître].
(le
Coran, sourate le Voyage nocturne (n° 17): verset 81)
Hébreux 11, verset 35.
Genèse, chapitre 19, versets 30-38 et Mathieu, chapitre 1
Rois I, chapitre 11, versets 5-12
Luc, chapitre 12, verset 12.
1ère Epître aux
Thessaloniciens, chapitre 4, versets 15-18
Hadith authentique rapporté par Thirmidi et Ibnu Hibban
(Riyad Salihin, Livre du mariage, hadith n°
280.
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